CADDIE VINTAGE -34,90 €

  

 

Et le samedi, on prend son caddie ! Enfin, pas dans ma ville...le marché, c'est le jeudi ! c'est pratique pour les gens qui travaillent, ils font des économies.

Je me souviens que petite, le samedi à 8 h et demie, ma mère m'emmenait au marché avec ? son caddie. Il était rouge écossais avec du vert ! une merveille cette petite invention. Une vraie beauté à l'époque. Tu étais has been si tu ne l'avais pas. Nous habitions un quartier situé au dessus du centre ville. Nous descendions la rue Notre-Dame de Lorette, nous passions sous la voie ferrée. Cette rue n'en finissait pas de descendre. Il y avait un magasin de chaussures "Poussardin". C'est là que ma maman nous chaussait. Cette histoire, je vous la conterais une autre fois. bref, nous descendions encore pour passer devant le Prisunic, traverser la Moselle à la nage en passant sur le pont pour enfin rejoindre la Place des Vosges et là, devant nous se présentait les rues amplies de ces maraîchers. Nous étions arrivés au Marché. A cette époque, il y avait encore les agriculteurs avec leurs poules, leurs poussins, des lapins. ça criait et par ici, et par là. Mais ma mère avait un planning à tenir donc nous ne nous attardions guère devant ces charmantes petites bêtes. J'aurais bien aimé avoir un petit lapin. C'est simple, elle avait son régulier, elle savait exactement où elle achetait ses fruits et ses légumes. Aucun autre marchand n'avait de valeur à ses yeux. Chez lui, tout était beau, frais, parfait pour nourrir sa nichée soit huit plus le distributeur de spermatozoïdes et la distributrice d'ovules, elle. 

Une fois les courses finies, il fallait bien remonter jusqu'à la maison...et cela je l'ai oublié. La remontée ne devait pas me peser. Ma mère ne m'a donc jamais fait tirer le caddie. Sûr que j'ai du vouloir essayer pour jouer à la dame. Entre les pommes de terre, les carottes, les poireaux, les pommes, les bananes, les tomates, ...ça devait peser un boeuf ! Enfin, elle avait porté huit bamboches alors un caddie comme celui-çi n'allait pas l'effondrer. Une Wonder Woman.

Ce caddie, je l'ai retrouvé. Si. Bon, je l'avoue ce n'est pas le sien. Mais c'est tout comme. Alors je vais aller au marché vous le propose mais pour en faire tout autre chose. J'oubliais, il n'a plus sa robe écossaise, son kilt, son habillage. Il lui reste ses deux roues bien vissées et sa vieille carcasse bien soudée. J'ai bien des poussins mais non, ils se sauveraient...quoique... Non, non, non. Nous allons y ranger nos magazines chéris de déco ou nos beaux livres adorés ou les nounours de bébé ou des pcoussins. Je suis sûre que vous ferez un tabac en ville. Vive le retour du caddie.